Dans cette vision personnelle de la Corse, je pose l’idée de l’enracinement symbolisée par les portraits de mes ancêtres. Je représente également, par le costume du marin, la notion du mouvement : pour sortir de l’île, il faut traverser un élément, franchir la mer ; ce voyage est un saut vers l’ailleurs, une renaissance, impliquant réminiscence et altérité.
Je vois l’île comme un territoire limité à l’espace absolu. Un carrefour de couleurs et de contradictions. Une terre d’ancrage et de dépassement de soi vers l’autre et l’ailleurs.